La nuit dernière, je me suis réveillé en sursaut de mon lit. Je venais d’être témoin d’un changement virtuel, que je souhaite pourtant de tout cœur. Mon être entier était rempli de joie.
Je venais de faire un rêve sur mon TONKPI, notre TONKPI. Un rêve rempli d’émotion et de bonheur. Il était si bon que je ne voulais plus me réveiller.
C’était un rêve dans lequel entre frères et sœurs DAN, il y avait de la fraternité au sens réel du mot. Un rêve où le peuple DAN était connu pas pour la »GROSSE TÊTE » de ses membres comme on le dit pour rigoler, ni pour ses chanteurs modernes. Mais ce peuple était connu et apprécié de tous pour la solidarité entre ses fils et filles et le développement culturel et économique de cette région. Un rêve qui montrait la confiance des élus et hauts cadres du TONKPI aux compétences locales. Ils n’hésitaient pas à nommer auprès d’eux, les fils et filles de la région, chacun dans son domaine de spécialité pour un rayonnement inclusif.
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Je venais de faire un rêve dans lequel la région du TONKPI était si prospère qu’on aurait dit un royaume du Maroc bis en Côte d’Ivoire. Une région prisée par les touristes internationaux et nationaux. C’était un havre de paix et où il faisait bon vivre. Les complexes hôteliers et autres lieux d’hébergement et d’attraction existaient dans toute la région.
J’avais fait un rêve où les valeurs culturelles DAN étaient connues et reconnues par tous. Les montagnes, les cascades d’eau naturelles, les ponts de lianes et autres lieux du patrimoine culturel DAN avec des espaces aménagés aux normes internationales, étaient régulièrement fréquentés. J’ai fait un rêve où le NIHIDALEY FESTIVAL était de loin le plus grand rendez-vous culturel de Côte d’Ivoire.
Je venais de faire un rêve dans lequel les industries touristiques, culturelles et créatives étaient les mamelles de l’économie du TONKPI. Il y avait un retour massif des populations autochtones dans leur région. J’étais également sur le chemin du retour, vers ma terre natale dans le TONKPI, lorsque je me suis réveillé brusquement.
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À mon réveil, plusieurs questions me sont venues à l’esprit. Est-ce possible qu’un jour mon TONKPI dans ce rêve soit une réalité ? Pourrons-nous un jour nous mettre ensemble malgré nos divergences politiques, et faire avancer notre région en prenant comme base nos valeurs et patrimoine culturels si riches et variés ?
Si nous rêvons tous pour le développement et le bonheur du TONKPI, peut être que nos rêves seront des réalités. Et alors, tous seront jaloux de notre ascension culturelle et économique. Rêvons donc pour notre TONKPI
Une contribution de Tié Kuiguiao Tohoueigbeu
Agent à la direction régionale de la Culture et de Francophonie du Worodougou
Fils de Krozialé, département de Zouan-Hounien
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