Parcourir les cultures africaines est synonyme de stupéfaction, tant elles présentent des formes variées qui suscitent toujours l’intérêt. Les Wê sont un peuple situé à l’ouest de la Côte d’ivoire. Ils sont repartis dans plusieurs villes dont Facobly, Kouibly, Bangolo, Guiglo, Duékoué, Tai, Bloléquin et Toulepleu…
En pays wê, la dot ou le mariage coutumier n’est pas seulement une union entre deux êtres. Il est plutôt une alliance entre deux familles, deux villages, deux tribus, ou deux cantons. Cette union selon la coutume Wê, est effectuée en trois grandes étapes.
La première est la phase de reconnaissance. C’est moment où le futur époux vient se présenter à la famille de la fille.
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La deuxième phase est la plus surprenante. Elle consiste pour la belle-famille, c’est-à-dire la famille de la femme à se déplacer pour aller exiger la dot, contrairement à ce qui se fait ailleurs. Et là, les parents de la femme peuvent exiger des bœufs ou des sommes exorbitantes ou très élevées, selon les moyens de l’époux. A ce niveau, il n’y a pas de liste précise.
Et enfin, la dernière étape, a se fait au décès de la femme. Quand un tel moment arrive, la famille de l’homme se rend chez les parents de sa défunte épouse pour demander un remboursement en quelque sorte la dot étant donné que la femme n’est plus de ce monde. Ce « dédommagement » n’excède pas la somme de 10 000 FCFA.
En Côte d’Ivoire, dans les mairies, il est demandé parfois aux futurs mariés s’ils ont déjà fait le mariage coutumier.
Au niveau juridique, la pratique de la dot était proscrite depuis le 7 octobre 1964. Mais la loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 a abrogée cette disposition.
Kohet
OM – 01/23
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