La cérémonie de célébration de la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines a eu pour cette année 2023 à Man, dans la région du Tonkpi. Un plaidoyer a été fait depuis cette ville pour inviter à abandonner cette pratique.
S’investir davantage dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et soutenir les femmes victimes, c’est l’appel lancé le 6 février 2023 à Man, aux hommes et aux jeunes. C’était au cours de la célébration de la journée mondiale de lutte contre les mutilations féminines (MGF). A cette occasion, Nassénéba Touré, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, est revenu sur les statistiques en la matière.
Elle a indiqué, citant l’OMS, que 91,5 millions de femmes et de filles de plus de 9 ans vivent actuellement avec les conséquences des Mutilations Génitales Féminines en Afrique. Ramené à la Côte d’Ivoire, ces statistiques révèlent que l’excision est la forme la plus pratiquée des GMF. Et ce sont 36,7% de femmes et 10% de filles de moins de 14 ans qui en sont victimes.
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La ministre a déploré que « les femmes ayant subi ces atteintes porteront toute leur vie ce lourd fardeau, avec tous les risques que cela comporte pour leur santé, leur fécondité et leur productivité ».
Face à l’urgence, l’action s’impose. Et dans ce combat, Nassénéba Touré veut mettre en avant la jeunesse. Car dit-elle, cette fange de la population a une capacité de faire bouger les lignes.
OM – 02/23
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