Solidarité, Union, Entente… ces jolis mots qui coulent dans nos discours, dans nos échanges quotidiens. On en parle dans cette singulière éloquence qui laisse croire, à entendre, que nos jours ne connaitront plus l’animosité que cause leur contraire. Mais trop de paroles un peu d’action, voici ce que l’on fait écouter nos oreilles et fait voir nos yeux. Dans cette lutte de positionnement politique qui anime nos journées, alors que ces mots sont chantés, c’est souvent des pas contraires qu’on danse. On chante solidarité mais on se désolidarise. On chante union mais on se désunit. On chante entente alors qu’on se querelle… Le Tambour sacré donne sa voix pour l’intérêt commun mais l’initié danse aux pas de ses désirs personnels. Et presque partout, c’est le chant du vœu commun et pourtant la danse contraire.
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Ce qui nous réjouit, cependant, c’est que sur notre terre le chant et la danse commencent à véhiculer le même message, dans le « dit » et dans le « fait ». L’on sort donc de cette incompatibilité qui était entre parole et action. Dans cette affaire des fidèles chrétiens abandonnés pour compte loin de leur terre, c’est un visage tout rayonnant de Danané qui s’exhibe pour le plus grand bonheur des populations. Une preuve rassurante et palpable de solidarité, d’union et d’entente vraie entre les Fils et les Filles de Danané.
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Voici le Danané que nous voulons. Danané exemplaire au travers de ses populations engagées pour son bien. Danané unit, solidaire et fort… La politique d’accord mais la fraternité d’abord. Savoir se donner les mains, s’activer et se mettre ensemble, parler et agir à l’unisson dans l’intérêt de tous… tant de souhaits qui se sont vus au seuil de la victoire à travers cette synergie gagnante. C’est une aube nouvelle qui jaillit sur la terre des ronces, cette terre qui a traversé des nuits cauchemardesques, des dérives dont le prix, à l’école du développement, a été cher à payer. Ce nouveau dynamisme est donc un bon élan pris pour le saut vers le développement effectif. Que tout nuage qui songe noyer ce soleil nouveau aille au diable !
Une contribution de Hasa Simon
Étudiant, Fils de Martongouiné
(S/P Mahapleu)
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