À l’origine de cette autre affaire de voleur brûlé après celle de l’instituteur ligoté dans la sous-préfecture de Zéo à Bangolo, une accusation non encore prouvée.
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2024, un jeune répondant aux initiales B O, originaire de Kouissra non loin de Zéo se rend nuitamment dans un campement situé à environ 500 mètres de son village. Objectif, encaisser l’argent de ses produits agricoles qu’il aurait livrés quelques mois plus tôt.
Mais les choses ne se passent pas comme il aurait souhaité. Dans ce campement, les occupants des lieux l’accusent d’être allé voler leurs poulets. Le jeune homme est passé à tabac. Non, satisfaits de leurs châtiments, ils aspergent tout le corps du présumé voleur de liquide de caoutchouc chaud.
C’est au lever du jour que B.O va être libéré après avoir subi les pires sévices corporels durant toute une nuit.
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Cette affaire éclate au grand jour grâce à la promptitude des réseaux sociaux. La gendarmerie se rend sur les lieux le jeudi 22 février 2024. Mais déjà, les occupants de ce campement avaient pris la poudre d’escampette.
Une enquête est ouverte pour cerner toutes les circonstances de cette nouvelle affaire qui, une fois de plus vient ternir l’image de ce paisible département.
Il faut rappeler que la sous-préfecture de Zéo, située dans le département de Bangolo, région du Guémon, a été secouée il y a quelques jours de cela par une autre affaire de vol. Il s’agit d’un instituteur bénévole qui, accusé de vol d’un montant de 100 000 FCFA a perdu la vie de manière atroce lors de son interpellation.
Farah Adams à Bangolo
OM -2/24
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