Le socle du développement d’une nation ou d’une communauté c’est sa culture. Ne voyons pas seulement la culture comme un moyen de divertissement, mais plutôt comme un ensemble de rites et de pratiques spécifiques à un peuple. C’est fort de cette richesse culturelle que survient le développement économique et social d’un pays ou d’une région. Il me suffit de me rendre dans mon village à Krozialé, dans le département de Zouan-Hounien pour m’en rendre compte.
Depuis l’arrivée dans le grand ouest jusqu’à ma destination finale, il suffit de regarder tout autour pour voir la richesse que le bon Dieu nous a donnée. Cependant, force est de constater que de plus en plus nous nous éloignons de notre culture. Pourtant, cette culture était jalousée par plus d’un.
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Dans la prise de parole en public, le respect des aînés et des traditions, le mariage coutumier et bien d’autres, nous voyons un système protocolaire qui oblige tout le monde à connaître sa place et permet une bonne cohésion dans la société. Je me suis rafraîchi avec les sonorités des tambours traditionnels et les pas de danse de masques qui nous rappellent nos origines.
Tout cela est bien beau, et mérite qu’on la préserve ? Pour nous élus et cadres, il s’agit plus que jamais de perpétuer cette tradition et de la faire connaître afin de valoriser notre culture et surtout de l’inculquer à la nouvelle génération. Car le constat est là. La nouvelle s’éloigne de plus en plus de cette culture à cause de la modernité et de la méconnaissance de la portée culturelle de ces pratiques.
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Qui a dit que culture et modernité ne peuvent pas cohabiter ensemble ? Qui a dit que la population de la région du Tonkpi ne peut pas jouir des retombées financières d’une politique culturelle bien planifiée ? Qui a dit de ne pas faire confiance aux fils de la région du Tonkpi qui sont spécialistes en matière de culture pour hisser la culture du grand ouest au sommet ? Autant de questions auxquelles, tous, nous devons donner des éléments de réponses pour permettre à la culture du grand ouest et celle de la Côte d’Ivoire d’être au sommet du monde.
Une contribution de Tié Kuiguiaro Tohoueigbeu
Agent à la direction régionale de la Culture et Francophonie du Worodougou
Fils de Krozialé, département de Zouan-Hounien
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