Le premier jour de la nouvelle année est généralement une occasion pour les populations de s’offrir un copieux plat. Pour la circonstance, les populations se ruent sur les poulets dont les prix semblent abordables. Àu premier coup d’œil en tout cas.
Rôti, cuit dans une sauce ou braisé, tout le monde veut du poulet pour les fêtes de fin d’année. Et chacun fait l’effort de se l’offrir. Malheureusement, cette denrée à un prix en hausse. ouestmedia.ci en a fait le constat dans la ville de Bangolo.
Anciennement négocié entre 2 500 et 3 000 FCFA, le prix du poulet connait une augmentation vertigineuse dernièrement. En cause, les fêtes de fin d’année. Les poulets vendus auparavant à 2 500 FCFA l’unité sont aujourd’hui vendus à 4 000 FCFA ou 5 000 FCFA.
Ceux qu’on obtenait à 4 000 sont vendus aux clients à 7 000 ou 8 000 FCFA. Une pintade est vendue à 8 000 ou 10 000 FCFA en fonction de son poids.
« Les produits que nous achetons pour nourrir ces poulets est devenus très chers. Avant on pouvait avoir un sac de grains à 13 000 FCFA. Aujourd’hui, ce même sac coûte 30 000 FCFA. Soit on travaille pour avoir un gain soit on travaille pour faire plaisir à nos clients« , s’est justifié auprès de ouestmedia.ci, K. Laetitia, une restauratrice et vendeuse de poulets.
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» On ne peut pas payer un poulet à 10 000 FCFA. Lorsque les vendeurs de produits vendent un sac à 30 000 FCFA, ce n’est pas le prix de 3 poulets seulement qui va acheter ce sac. Une augmentation de 500 FCFA est acceptable au moins ! C’est à dire qu’un poulet de 2 500 peut être vendu à 3 000 FCFA« , s’est plaint Richard, un exploitant agricole.
De la viande de bœuf à la place du poulet
Cette situation a obligé les populations à se tourner vers la viande de bœuf.
» Le prix d’un kilo de viande de bœuf est 2 800 FCFA. Avec 10 000 FCFA, je peux m’offrir 3 kilogrammes de viande et on mange bien. D’ailleurs la viande de bœuf est plus bio que ces poulets de chair remplis de produits chimiques« , a dénoncé un instituteur.
Tout compte fait, malgré cette augmentation, les étals des vendeurs de poulets ne désemplissent pas.
« A chacun sa bourse et son goût » dit-on souvent.
Fara Adams
OM -12/23
Mail : contact@ouestmedia.ci
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