L’ex-président de la République Henri Konan Bédié n’est plus. L’annonce de son décès a été faite dans la soirée du mardi 1er août 2023. Une nouvelle qui a plongé toute la nation dans la consternation. Dans la région du Tonkpi, la population se prononce sur cette disparition.
« C’est une grosse perte que nous enregistrons. Le décès du président Henri Konan Bédié nous afflige à telle enseigne que les mots nous manquent pour exprimer ma tristesse. Mais nous nous en remettons à Dieu. Que va devenir le PDCI, notre parti ? », s’interroge Gbogbo Soumahoro, militant du parti octogénaire, approché par ouestmedia.ci.
Tous ont le visage triste. Ils ont du mal à réaliser que le patriarche Bédié est parti. Tout de même des mots sortent entre des sanglots.
« C’est difficile d’admettre que Bédié est parti laissant le PDCI sans préparer une succession. Je me demande bien si le parti qui était déjà en proie à des querelles internes et externes ne va pas se fragmenter et se fragiliser davantage. Nous attendons de voir. Pour le moment chacun va prendre sa part de deuil car ce deuil est national », fait savoir un habitant.
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Pour un militant du parti au pouvoir que ouestmedia.ci a rencontré, le décès de Henri Konan Bédié laisse un vide dans l’arène politique.
« C’est un vide qu’il laisse en quittant cette terre des hommes. Nul n’est sensé ignoré que Bédié est l’un des animateurs de la scène politique depuis près d’une trentaine d’année. Son décès chamboule l’ordre des choses. Mais comme tout vient de Dieu, on l’accepte », réagit Diko Herbert.
Notons que Bédié a été président de la République 1993 à 1999, après le décès du président Houphouët-Boigny avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire.
Ashley Oulaï
OM – 07/23
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