Bangolo, la deuxième plus grande ville de la région du Guémon connaît un nouveau phénomène. Il s’agit d’une forte présence des malades mentaux, aussi appelés fous dans cette localité. Cela inquiète les habitants.
Ils sont pour la plupart vêtus en lambeaux ou tout simplement nus. Dans les rues de Bangolo, on remarque dernièrement une forte présence de malades mentaux communément appelés fous.
Ce sont des jeunes femmes et des jeunes hommes dont l’âge oscillent entre 20 et 30 ans. Ils sillonnent à longueur de journée les rues de cette localité.
Pour certains ils sont à la recherche de nourritures et pour d’autres, de gites.
Dans cette ville de Bangolo qui est la deuxième plus grande de la région du Guémon, la forte présence de ces fous ne rassurent pas. Les habitants sont inquiets.
« On trouve ces fous partout. Ils n’hésitent pas souvent à s’inviter dans des lieux publics comme les grandes surfaces où se regroupent de nombreuses personnes », fait savoir un habitant sous anonymat.
Il souligne également que la présence de ces fous pousse les clients à déserter les lieux de commerce.
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« C’est aussi gênant de voir ces personnes, femmes ou hommes se promener nues », renchérit un autre.
À Bangolo la forte présence remarquée des fous dans la ville pose un autre souci de sécurité. Selon des habitants, ces personnes qui souffrent des maladies mentales sont agressives.
« Souvent à leur passage devant des commerçants, ils n’hésitent pas à renverser leurs étals. Il y a quelques semaines ces fous ont été responsables de plusieurs accidents de circulation.
L’un d’eux y a perdu la vie. Un autre fauché par une moto a été grièvement blessé », s’inquiète un autre habitant.
Les autorités municipes et sécuritaires sont interpellées.
Farah Adams à Bangolo
OM-5/24
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