Depuis quelques mois, le tronçon gare de Facobly-Capen dans a ville de Man est en chantier. Même si les travaux n’avancent pas au rythme souhaité par les habitants, une lueur d’espoir se lit sur les visages des usagers et riverains.
De la place de la paix jusqu’au carrefour terre rouge au quartier Belle-ville de Man, les nids de poule sont désormais de vieux souvenirs.
Autrefois maitres des lieux, ces derniers, on se rappelle, ont fait place depuis quelques semaines aux gravillons laissés par les machines dans le cadre des travaux.
À leur tour, ces gravillons ont aussi fait place à du bitume. Le reste du tronçon attend aussi impatiemment sa couche de bitume.
Mais en attendant la réalisation de ce vœu pieu, les riverains et tous ceux qui passent par cette voie, font face à la poussière blanchâtre qui est un mélange de gravillons et du ciment.
Les habitants impatients de voir les travaux finir, vivent difficilement cette situation.
« Nous avons applaudi le début de ces travaux de bitumage. Mais que de lenteur dans l’exécution de ces travaux. J’ai peur pour les riverains et pour nous-mêmes les chauffeurs qui faisons cette route. Car l’air est complètement pollué ici », se plaint à ouestmedia.ci, Sahi Soumahoro, un chauffeur de taxi.
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Comme lui, un riverain pointe du doigt les dangers auxquels sont exposés les habitants des quartiers traversés.
« Nous sommes en dangers ici. Avant que ces travaux ne finissent, nous allons tous tomber malades. Depuis la place de paix, de loin on croit voir la fumée blanche. Que nenni ! C’est la poussière qu’on voit comme ça. Tous les commerces et maisons en bordure de la voirie sont pleins de poussière. Difficile de dormir dans nos propres maisons. Que les gens commis à la réhabilitation de cette route fassent vite », souhaite Gbongué Gérard.
De cette route, les populations se souviennent de l’état de dégradation avancée qu’elle présentait.
« La voie ici était quasi-impraticable. Il était difficile pour tout usager, piétons comme chauffeurs d’engins à 2 roues, 3 roues et même les voitures de passer ici après une pluie. De gros trous béants, des flaques d’eau, c’était une route complètement cabossée », se souvient Doumbia Abdoulaye.
Comme on le dit, la route précède le développement. Vivement que cette route soit faite pour le bonheur de tous.
Ashley Oulaï à Man
OM – 6/24
Mail : contact@ouestmedia.ci
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